Journée autour des « Dictées », La Sorbonne, 2 avril 2016

Dans le cadre du séminaire Wittgenstein 2015-2016 , et à l’occasion de la réédition des Dictées de Wittgenstein à Waismann et pour Schlick.

Dans le cadre du séminaire Wittgenstein 2015-2016 coordonné par Christiane Chauviré, Pierre Fasula et Sandra Laugier, une journée d’étude est consacrée à l’ouvrage Dictées à Friedrich Waismann et pour Moritz Schlick. Années 1930 dont la réédition aux éditions Vrin en 2015 a été coordonnée par Antonia Soulez.

Les intervenants de la journée d’étude sont Noëlle Batt, Pierre Cassou-Noguès, Christiane Chauviré, Pierre Fasula, Sandra Laugier, Arley Moreno, Antonia Soulez, Gérard Schmezer, Jan Sebestik, Arild Utaker.

Date et lieu : samedi 2 avril de 9 heures à 18 heures à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UFR de philosophie, 17, rue de la Sorbonne, Paris 5e.

Le programme complet du séminaire Wittgenstein 2015-2016 est consultable sur le site Internet de Paris : télécharger (format PDF).

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Dernière mise à jour le 115 février 2017

Rencontre autour des « Dictées », librairie Vrin, 27 novembre 2015

À l’occasion de la réédition des Dictées de Wittgenstein à Waismann et pour Schlick

Invitation librairie Vrin
Invitation librairie Vrin
À l’occasion de la réédition de la traduction de l’ouvrage de Ludwig Wittgenstein Dictées à Friedrich Waismann et pour Moritz Schlick. Années 1930, coordonnée par Antonia Soulez, la librairie philosophique Vrin – 6, place de la Sorbonne, dans le 5e arrondissement de Paris – a organisé une rencontre le vendredi 27 novembre à 18 heures en compagnie des traducteurs : Antonia Soulez, Christiane Chauviré, Gérard Guest, François Schmitz, Jan Sebestik et Vannina Micheli-Rechtman.

La philosophe Christiane Chauviré y a prononcé un hommage à Antonia Soulez dont voici la transcription :

« Je voulais profiter de cette occasion pour rendre hommage à Antonia pour tout ce qu’elle a produit au long de sa carrière, et depuis 35 ans que je la connais. Elle nous vient de la philosophie grecque et de la grammaire de Platon puis a eu l’occasion de croiser le travail de Carnap, et c’est alors que tout a commencé pour moi.

J’ai rencontré Antonia à peu près à l’époque (1981) où elle songeait à traduire et publier les auteurs du Cercle de Vienne, mais d’un point de vue historique innovant par rapport à ce qui se faisait à l’époque. Avec l’aide de Jan Sebestik, un érudit très fin et incollable sur la Mitteleuropa philosophique, elle initie un livre collectif centré sur le Manifeste du Cercle de Vienne de 1929 à une époque où nul ne s’y intéressait de façon historique et située, y compris par rapport à l’art. Ce fut une traduction collective, dans une ambiance joyeuse (nous étions jeunes) et chacun a traduit un morceau de Hahn ou de Carnap ou d’autres. La publication se fit aux PUF en 1985, puis fut rééditée par Vrin, du moins le premier volume. Ce travail, que tous les étudiants de Paris 1 connaissait, fut un succès et ne m’a laissé que de bons souvenirs.

Ensuite Antonia s’est tournée vers Wittgenstein et a publié plusieurs livres sur lui, notamment Le tournant grammatical, traduit et commenté la leçon de Wittgenstein sur la liberté de la volonté, publié beaucoup d’articles et quelques collectifs sur des philosophes scientifiques austro-allemands du tournant de XXe siècle (Mach, Helmholz, Boltzmann).

Parallèlement se tenait à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST) un groupe de travail officieux initié par Antonia et portant sur Wittgenstein, avec l’aide du regretté Gordon Baker. C’est ce travail qui débouchera sur la traduction des Dictées de Wittgenstein à Waismann et pour Schlick dans les années 1990. J’ai moi-même peu participé aux séances de traduction et n’ai travaillé que sur quatre ou cinq Dictées, mais j’ai retrouvé la même ambiance chaleureuse que celle qui avait présidé à la traduction du Manifeste. Les Dictées en question sont une véritable mine semée de pépites pour qui sait s’y repérer, on y trouve de précieuses indications sur les opinions de Wittgenstein en transition au tout début des années 1930. Personnellement je les ai beaucoup utilisées.

Il faut donc être reconnaissant à Antonia et Gordon Baker pour cette initiative, et louer Antonia d’avoir lancé plusieurs fois avec dynamisme et esprit d’entreprise des volumes collectifs et de les avoir dirigé avec chaleur mais d’une main ferme. Parallèlement Antonia développait une œuvre personnelle riche et dense. Je n’ai pas mentionné ses travaux sur la musique, dont un, parmi d’autres, qui porte sur Wittgenstein et la musique, Au fil du motif, ni son travail de poète. C’est que je reste attachée à mes souvenirs de jeunesse comme le travail sur le Manifeste, élaboré dans une si bonne ambiance, ou comme les séances héroïques du samedi matin sur Wittgenstein, 13 rue du Four, dans un local pittoresque mais très rarement chauffé le samedi !

Aujourd’hui Vrin réédite les Dictées pour notre satisfaction à tous, et nous allons pouvoir porter un toast à Antonia à l’occasion de cette réédition et pour l’ensemble de son œuvres. »

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Dernière mise à jour le 21 décembre 2015

Réédition des Dictées de Wittgenstein à F. Waismann et pour M. Schlick, 24 novembre 2015

Réédition chez Vrin de la traduction en français de la transcription vers 1931, par Waismann, de réflexions de Wittgenstein dans sa période charnière

Dictées à Friedrich Waismann et pour Moritz Schlick
Dictées à Friedrich Waismann et pour Moritz Schlick
L’éditeur et libraire Vrin réédite la traduction en français des Dictées à Friedrich Waismann et pour Moritz Schlick. Années 1930, transcription faite par Waismann vers 1931 de réflexions de Wittgenstein dans sa période charnière.

La traduction a été coordonnée par Antonia Soulez, avec la collaboration de Christiane Chauviré, Gérard Guest, François Schmitz, Jan Sebestik et Vannina Micheli-Rechtman, et une présentation des dictées par Gordon Baker.

La première traduction en français avait été publiée en 1997 aux Presses universitaires de France. Cette réédition contient, en plus des traductions, un texte de Brian McGuinness sur le difficile parcours d’un philosophe pris entre la fidélité au maître et l’originalité d’une pensée linguistique et mathématique en gestation.

L’ouvrage sera disponible à partir du 24 novembre 2015.

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Dernière mise à jour le 21 décembre 2015

Séminaire MAMUPHI, ENS, Paris, 9 novembre 2013

Journée Autour de Wittgenstein, (les maths) et la musique organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique

La journée Autour de Wittgenstein, (les maths) et la musique s’est tenue le 9 novembre 2013 à l’École normale supérieure (ENS), rue d’Ulm à Paris, dans le cadre du séminaire MAMUPHI mathématiques – musique – philosophie, à l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique publié chez Delatour France en 2012.

Antonia Soulez y a fait une communication intitulée « De la fonction anti-analytique de la musique chez Wittgenstein à l’objectivation des qualia : quelle philosophie devant les recherches sur la structure interne du son ? ».

Cet exposé développera quelques avancées présentées dans le dernier chapitre de Au fil du motif, autour de Wittgenstein et la musique. Partant non des goûts de Wittgenstein pour la musique (son « idéal culturel » était Schumann, dit-il) mais de sa méthode de projection logique « Abbildungsmethode », dans le Tractatus, je situerai la musique par rapport à la thèse centrale du Traité, puis j’examinerai ce que devient le formalisme dans sa philosophie ultérieure à l’épreuve de son auto-critique en particulier des « objets » (clef de voûte du système du Tractatus). Remarquant les sources esthétiques (musicales avec Hanslick) du « contenu formel » dont Granger fera une des notions centrales de son épistémologie, je serai ensuite amenée à repérer l’importance de ce que Granger appelle « l’excès de matière » à laquelle se heurte le travail de rationalisation, tout en mettant en évidence ce qu’a de problématique l’objet comme donné, en philosophie comme en musique. Il résulte de la mise en évidence du « mythe du donné » en musique (comme en philosophie), au delà peut-être du contenu formel qui reste malgré tout tributaire, notamment chez Granger en lecteur de Wittgenstein, d’une conception propositionnaliste de la signification, une démarche attachée principalement à l’émergence des qualia (ou qualités sonores) qui ne sont pas sans rejoindre l’idée wittgensteinienne d’ « aspects » dont la fécondité peut intéresser le compositeur aujourd’hui attentif à la structure interne du son.

Le séminaire Mamuphi est organisé dans le cadre des activités du Centre international de recherches en philosophie, lettres, savoir (CIRPHLES), à l’ENS, en collaboration avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM). Cette séance a bénéficié du soutien d’Innovaxiom. Elle était dirigée par Charles Alunni (CIRPHLES), Moreno Andreatta (IRCAM), Andrea Cavazzini (Université de Liège) et François Nicolas (CIRPHLES, IRCAM).

Liens

Programme
Programme
Télécharger le programme (PDF, 4 pages, 200 ko).

Présentation de la journée sur le blog de Delatour France.

Vidéo de l’intervention d’Antonia Soulez sur le site Internet d’Innovaxiom.

Site Internet du séminaire MAMUPHI.

Un article sur Morena Andreatta est paru le 22 juin 2016 dans le supplément sciences du quotidien Le Monde, « Moreno Andreatta fait chanter les maths ». Extrait en ligne (texte intégral réservé aux abonnés) : www.lemonde.fr/sciences/article/2016/06/20/moreno-andreatta-(…)

Dernière mise à jour le 25 juin 2016

Samedi du livre du CIPh sur Au fil du motif, CIUP, 5 octobre 2013

Table-ronde animée par Natalia Smolianskaia

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La séance des Samedi du livre qui s’est tenue le 5 octobre 2013 à la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP) était consacrée à l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique publié chez Delatour France en 2012.

La table-ronde était animée par Natalia Smolianskaia (Université d’État des sciences humaines de Russie, à Moscou, et Collège international de Philosophie), avec la participation de Patrice Loraux, philosophe, et de Jacqueline Rousseau-Dujardin, psychanalyste.

Les Samedis du livre sont organisés par le Collège international de philosophie (CIPh).

Dernière mise à jour le 21 décembre 2015

Rencontre autour de la 2e édition du Manifeste du Cercle de Vienne, La Sorbonne, Paris, 22 janvier 2011

Séance spéciale du séminaire « Wittgenstein : langage, esprit, société » animé par Christiane Chauviré et Sandra Laugier.

Dans le cadre du séminaire 2010-2011 Wittgenstein : langage, esprit, société, une séance spéciale a été organisée autour de la réédition en 2010 chez Vrin du Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits. Cet ouvrage collectif, coordonné par Antonia Soulez, présentant les textes fondateurs du Cercle de Vienne et son « Manifeste » de 1929.

La séance s’est tenue le samedi 22 janvier 2011 de 10 à 13 heures à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec la participation de Antonia Soulez, Christiane Chauviré, Sandra Laugier, Pierre Wagner, Christian Bonnet, Sabine Plaud, Anne Zielinska et Delphine Chapuis.

Le séminaire Wittgenstein : langage, esprit, société est animé par Christiane Chauviré et Sandra Laugier, de l’équipe  » Expérience et connaissance » (EXeCO) une composante du Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (PhiCo).

Page mise à jour le 21 décembre 2015

Journées Wittgenstein, MSH, Paris, 28-30 octobre 2010

Organisé par Antonia Soulez, Arild Utaker et Pierre Cassou-Noguès avec le soutien de la Commission franco-norvégienne de la MSH.

En 2010 les Journées Wittgenstein se sont tenue à la Maison des sciences de l’homme (MSH), bd Raspail à Paris. Elles ont été plus particulièrement consacrées à l’étude de l’arrière-plan non-philosophique de la philosophie wittgensteinienne.

Les Journées Wittgenstein du triple partenariat Autriche Norvège France sont le fruit de la collaboration d’un pôle français d’études wittgensteiniennes (responsable Antonia Soulez) avec la commission d’échanges franco-norvégienne sise à la Maison des sciences de l’homme (MSH) à Paris. Cette initiative s’articule aux travaux du séminaire Philosophie du langage et esthétique musicale qu’Antonia Soulez mène à la Maison des sciences de l’homme Paris Nord (MSH-PN), dans le cadre des activités du Laboratoire d’études et de recherches sur les logiques contemporaines (LLCP) de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

Annuelles et tournantes depuis 2002, ces journées réunissent autour d’un thème toujours différent des doctorants et post-doctorants des trois pays qui travaillent sur Wittgenstein, parfois à partir des manuscrits, dans le champ de la philosophie du langage et de la logique. Il s’y adjoint des chercheurs confirmés qui se retrouvent ainsi pour poursuivre, au long des années, une réflexion commune. Les conférences ont lieu dans la langue du pays d’accueil et en anglais.

Programme

Jeudi 28 octobre 2010

14 h
Antonia Soulez (Université Paris) et Arild Utaker (Universitetet i Bergen). Présentation des journées

14 h 15
Brian McGuinness (Oxford / Università degli Studi di Siena) Life seen and lived through Literature/A Wittgenstein Family Resemblance. (NB: McGuinness’s was unable to attend.)
Richard Heinrich (Universität Wien) Ritual and interpretation in the « Remarks on Frazer ».

16 h 45
Arild Utaker (Universitetet i Bergen) Philosophy and the discovery of “ordinary” ; the case of Wittgenstein.
Melika Ouelbani (Université de Tunis) Wittgenstein et les philosophes : le sens d’une telle question ?

Vendredi 29 octobre 2010

9 h
Cato Wittusen (Universitetet i Stavanger) Some points about Wittgenstein notion of a point of view.
Frederik Gierlinger (Universität Wien) Modality and Modes of Discourse.

11 h 30
Sabine Plaud (Université Paris I) Wittgenstein and composite photography – on different uses of Galton.

14 h
Esther Ramharter (Universität Wien) « Einkleidungen von formalen Zusammenhängen ». Wittgenstein on religious and on mathematical propositions.
Gerhard Schmezer (Université Paris) « Comme l’insecte qui bourdonne autour de la lumière, je tourne autour du Nouveau Testament. » Wittgenstein, lecteur de la Bible.

16 h 30
Victor Kaploun (Université de Saint-Petersbourg) Why do institutions matter: Wittgenstein et Marcel Mauss vs. la nouvelle économie institutionnelle.
Wilhelm Krüger (Universitetet i Bergen) Some remarks about the history of Philosophische Untersuchungen – section 189.

Samedi 30 octobre

9 h
Anja Weiberg (Universität Wien) « He has the real philosophical urge » – Ludwig Wittgenstein and Wilhelm Busch
Kevin Cahill (Universitetet i Bergen) Wittgenstein and the End of High Modernism.

11 h
Steinar Bøyum (Universitetet i Bergen) « Similar, but different »: On anthropology and alternative grammars. (Bøyum was unable to attend.)
David Wagner (Universität Wien) The uses of nonsense: Ludwig Wittgenstein reads Lewis Carroll.
Table-ronde finale : conclusions

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Programme
Programme
Télécharger le programme (PDF, 6 pages, 147 ko) avec la liste des intervenants et le résumé (en anglais) des interventions.

Page mise à jour le 21 décembre 2015