Le 8 juin 2018 la rencontre « Samedi débat autour d’un livre » organisée à Paris par le CIPh et l’UPL est consacrée à l’essai d’Antonia Soulez Détrôner l’Être, Wittgenstein antiphilosophe ? (En réponse à Badiou) avec Gillot, Marc Pavlopoulos, Patrice Loraux
Le samedi 9 juin 2018, la rencontre Samedi débat autour d’un livre organisée par le Collège international de philosophie (CIPh) et l’Université Paris Lumières (UPL) est consacrée à l’essai d’Antonia Soulez Détrôner l’Être, Wittgenstein antiphilosophe ? (En réponse à Badiou).
Elle réunit, autour d’Antonia Soulez, Pascale Gillot, maître de conférences en philosophie à l’Université de Tours, Marc Pavlopoulos, du CIPh et Patrice Loraux, maître de conférences en philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Informations pratiques
Date : samedi 9 juin 2018 de 10 heures à 13 heures
Lieu : Union sociale d’ingénieurs, cadres et dirigeants chrétiens (USIC) Salle Jean XXIII, 18 rue de Varenne, Paris 7e
Antonia Soulez a obtenu une bourse senior de la fondation Bogliasco pour un séjour de un mois à cette fondation d’études avancées, du 10 octobre au 11 novembre 2016, sur un projet philosophique double, sur Scriabine et la synesthésie, et sur la suite de son livre Détrôner l’Être, Wittgenstein antiphilosophe ? en réponse à Badiou (Lambert-Lucas, 2016), autour des rapports entre langage et institution.
La fondation Bogliasco, près de Gênes, en Italie, soutient les Arts et les Lettres en offrant des bourses résidentielles à des artistes et chercheurs de toutes cultures.
L’ouvrage d’Antonia Soulez Détrôner l’Être, Wittgenstein antiphilosophe ? (en réponse à Badiou) paraît en septembre aux éditions Lambert-Lucas dans la collection « Le discours philosophique » dirigée par Frédéric Cossutta.
« L’occasion de ce livre n’est pas tant de polémiquer avec Alain Badiou, – pour qui Wittgenstein est un antiphilosophe dont seul le Tractatus est digne d’être lu, – que de renverser la critique : tandis que pour Badiou, le philosophe doit guérir de l’antiphilosophie, – c’est-à-dire, selon lui, de l’antiplatonisme, – Wittgenstein soutient au contraire que pour guérir du platonisme, il faut lâcher l’idée d’une doctrine arrêtée des fondements objectifs de la signification pour une pratique d’application qui fait de la philosophie une activité à l’épreuve du réel. L’Être détrôné laisserait alors le champ à l’être se manifestant à nous par les aspects que nous en recueillons. Ce mouvement reconduit vers une politique du langage, dans une perspective engagée que Badiou a refusé de reconnaître au Cercle de Vienne pourtant inspiré en premier lieu par Wittgenstein. Car en nous ramenant au sol de nos usages, la méthode descriptive consiste bien à nous ramener de la grammaire vers les institutions. »
Détrôner l’Être a fait l’objet de quatre recensions :