Nous, dans la musique

Dans le cadre du séminaire Philosophie/Politique et société « Formes de « Nous ». Y a-t-il des individus isolés ? » organisé par Marc PAVLOPOULOS :

Mercredi 15 mai : Antonia Soulez, professeure émérite Université Paris 8 (Université Paris Lumières) : Spécificité de la dimension esthétique de la constitution d’un « Nous » dans la musique

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« Formes de vie et praxis » Académie des sciences de Moscou, le 25 octobre 2018

Title: WITTGENSTEIN VERSUS THE PLATONISM OF SIGNIFICANCE: THE ANTHROPOLOGICAL TURNING POINT TOWARDS A PHILOSOPHY OF PRAXIS
Abstract: This paper is intended to elicit Wittgenstein’s position regarding platonism reformulated into 1 – the analytical investigation of the conditions for a meaningful language, and 2 the deepening of a problem generated by the illusory conception that it is possible to capture the ultimate atomic elements of the meaning of a linguistic complex. That’s the way one can indeed understand that Wittgenstein has presented a critique of the tradition of ontology. The fact that he endorsed a « quasi-realism » approach to « objects » (Br. McGuinness) contrasts with the future Vienna Circle at a time the latter was still under the spell of the Tractatus Logico-philosophicus, close to a Russellian kind of logical atomism. It is not surprising that later on, Wittgenstein’s own « platonism » in its Fregean version became a target in the anthropological framework of a broader self-criticism for the belief in referential entities, or « objectual fetichism » (in A. Gargani’s terms). This anthropological turn nonetheless did not conquer the harder epistemological public of readers looking for logical truth. Yet, it presents some interesting features articulated to a « philosophy of praxis » that make « forms of life » the core of a possible critical grammar adjusted to a political engagement. Such an articulation that has been so much put into question among a number of theoreticians of social theory in Frankfurt and even later in France (e.g. Alain Badiou’s critique of Wittgenstein), seems to be on the contrary the opening of a new and fruitful way to consider contradictions between Frankfurt and Vienna in connection with social praxis.

in Journal of Philosophy

aCROSS’16 Émergence, Plaisir, 10 mai 2016

Le 10 mai, au château de Plaisir, dans le cadre du colloque interdisciplinaire L’émergence en musique : dialogue des sciences, Antonia Soulez fera une communication intitulée « Émergence d’aspects (ou Promenade au jardin botanique de Goethe) ».

Le colloque est l’un des nombreux événements proposés par le festival aCROSS’16 Émergence. Aux confins du sensible. Ces rencontres artistiques, scientifiques et pédagogiques sont organisées par la ville de Plaisir.

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Programme
Programme
Télécharger le programme (fichier PDF, 36 pages, 1 Mo).

Page mise à jour le 18 février 2016

Séminaire de philosophie analytique, Tomsk, 23-24 octobre 2015

Communication d’Antonia Soulez « Is Wittgenstein an Analytical Philosopher? »

Programme (en russe)
Programme (en russe)

Antonia Soulez a participé au séminaire de philosophie analytique organisé par Valeriy Surovtsev à l’Université d’État de Tomsk (Sibérie) les 23 et 24 octobre 2015. Sa communication s’intitulait « Is Wittgenstein an Analytical Philosopher? ». Les actes du séminaire seront publiés dans une des revues de l’université.

Dernière mise à jour le 21 décembre 2015

Journées d’analyse musicale 2014 de la SFAM, IRCAM, Paris, 15-16 décembre 2014

Communication d’Antonia Soulez « Une écoute de compositeur savant pour une écoute non-savante de la musique : Steve Reich »

Les Journées d’analyse musicale 2014 de la SFAM (JAM14) se sont tenues à Paris les 15 et 16 décembre sur le thème Musique savante / Musiques actuelles : articulations. Antonia Soulez y a fait une communication intitulée « Une écoute de compositeur savant pour une écoute non-savante de la musique : Steve Reich ».

Les communications sont publiées dans la revue Musimédiane – revue audiovisuelle et multimédia d’analyse musicale publiée avec le concours de la SFAM – et consultables ici : https://www.musimediane.com/numero-11/

L’article fait l’objet d’un chapitre de mon livre à paraitre chez Delatour-France « Les philosophes et les sons ».

Ces journées ont eu lieu à la fois à l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM) et au Centre Georges Pompidou. Elles étaient organisées sous l’égide de la Société française d’analyse musicale (SFAM), en collaboration et avec le soutien de l’IReMus (UMR 8223, Paris-Sorbonne) et de la Bibliothèque publique d’information du Centre Georges Pompidou (BPI), avec la participation de la branche francophone d’Europe de l’International Association for the Study of Popular Music (IASPM).

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Sur le site de l’IRCAM : Vidéo de l’intervention d’Antonia Soulez

Sur le site de l’équipe Représentations musicales (repMus) de l’IRCAM : Programme des JAM14, et programme complet (PDF, 32 pages, 512 ko), avec résumé des interventions et biographie des intervenants.

L’article sur le site de la revue Musimediane.

Séminaire MAMUPHI, ENS, Paris, 9 novembre 2013

Journée Autour de Wittgenstein, (les maths) et la musique organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique

La journée Autour de Wittgenstein, (les maths) et la musique s’est tenue le 9 novembre 2013 à l’École normale supérieure (ENS), rue d’Ulm à Paris, dans le cadre du séminaire MAMUPHI mathématiques – musique – philosophie, à l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique publié chez Delatour France en 2012.

Antonia Soulez y a fait une communication intitulée « De la fonction anti-analytique de la musique chez Wittgenstein à l’objectivation des qualia : quelle philosophie devant les recherches sur la structure interne du son ? ».

Cet exposé développera quelques avancées présentées dans le dernier chapitre de Au fil du motif, autour de Wittgenstein et la musique. Partant non des goûts de Wittgenstein pour la musique (son « idéal culturel » était Schumann, dit-il) mais de sa méthode de projection logique « Abbildungsmethode », dans le Tractatus, je situerai la musique par rapport à la thèse centrale du Traité, puis j’examinerai ce que devient le formalisme dans sa philosophie ultérieure à l’épreuve de son auto-critique en particulier des « objets » (clef de voûte du système du Tractatus). Remarquant les sources esthétiques (musicales avec Hanslick) du « contenu formel » dont Granger fera une des notions centrales de son épistémologie, je serai ensuite amenée à repérer l’importance de ce que Granger appelle « l’excès de matière » à laquelle se heurte le travail de rationalisation, tout en mettant en évidence ce qu’a de problématique l’objet comme donné, en philosophie comme en musique. Il résulte de la mise en évidence du « mythe du donné » en musique (comme en philosophie), au delà peut-être du contenu formel qui reste malgré tout tributaire, notamment chez Granger en lecteur de Wittgenstein, d’une conception propositionnaliste de la signification, une démarche attachée principalement à l’émergence des qualia (ou qualités sonores) qui ne sont pas sans rejoindre l’idée wittgensteinienne d’ « aspects » dont la fécondité peut intéresser le compositeur aujourd’hui attentif à la structure interne du son.

Le séminaire Mamuphi est organisé dans le cadre des activités du Centre international de recherches en philosophie, lettres, savoir (CIRPHLES), à l’ENS, en collaboration avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM). Cette séance a bénéficié du soutien d’Innovaxiom. Elle était dirigée par Charles Alunni (CIRPHLES), Moreno Andreatta (IRCAM), Andrea Cavazzini (Université de Liège) et François Nicolas (CIRPHLES, IRCAM).

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Programme
Programme
Télécharger le programme (PDF, 4 pages, 200 ko).

Présentation de la journée sur le blog de Delatour France.

Vidéo de l’intervention d’Antonia Soulez sur le site Internet d’Innovaxiom.

Site Internet du séminaire MAMUPHI.

Un article sur Morena Andreatta est paru le 22 juin 2016 dans le supplément sciences du quotidien Le Monde, « Moreno Andreatta fait chanter les maths ». Extrait en ligne (texte intégral réservé aux abonnés) : www.lemonde.fr/sciences/article/2016/06/20/moreno-andreatta-(…)

Dernière mise à jour le 25 juin 2016

Rencontre autour de la 2e édition du Manifeste du Cercle de Vienne, La Sorbonne, Paris, 22 janvier 2011

Séance spéciale du séminaire « Wittgenstein : langage, esprit, société » animé par Christiane Chauviré et Sandra Laugier.

Dans le cadre du séminaire 2010-2011 Wittgenstein : langage, esprit, société, une séance spéciale a été organisée autour de la réédition en 2010 chez Vrin du Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits. Cet ouvrage collectif, coordonné par Antonia Soulez, présentant les textes fondateurs du Cercle de Vienne et son « Manifeste » de 1929.

La séance s’est tenue le samedi 22 janvier 2011 de 10 à 13 heures à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec la participation de Antonia Soulez, Christiane Chauviré, Sandra Laugier, Pierre Wagner, Christian Bonnet, Sabine Plaud, Anne Zielinska et Delphine Chapuis.

Le séminaire Wittgenstein : langage, esprit, société est animé par Christiane Chauviré et Sandra Laugier, de l’équipe  » Expérience et connaissance » (EXeCO) une composante du Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (PhiCo).

Page mise à jour le 21 décembre 2015

Journée Sens et sensibles : d’une logique à l’autre, INHA, 19 janvier 2011

Organisée par Antonia Soulez dans le cadre du séminaire nomade 2010-2011 « Deleuze et la musique »

La journée Sens et sensibles : d’une logique à l’autre, s’est tenue le mercredi 19 janvier 2011 à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), à Paris.

« Cette journée ouvre le spectre de différents accès à l’écriture conceptuelle du philosophe, suscitée par la musique et son rapport au temps. Partant de quelques philosophies pour lesquelles la musique agit sur le philosophe, nous entendons exhumer les logiques selon lesquelles cette action se « schématise » dans le devenir-jeu de la philosophie. « 

Elle était organisée par Antonia Soulez dans le cadre du séminaire nomade Deleuze et la musique coordonné par Pascale Criton, Jean-Marc Chouvel et Anne Sauvagnargues.

Programme de la journée

9 h 30
Accueil

10 h
Jean-Pierre Caron. De l´immanence musicale chez Deleuze et Wittgenstein

10 h 45
Noëlle Batt. Quel diagramme pour la musique ?

11 h 30
Carmen Pardo. Musiques de l’oubli : Daniel Charles en dialogue avec Gilles Deleuze

14 h 30
Vladimir Safatle. Rendre sonore les forces inaudibles du temps : Deleuze à l’écoute de Pierre Boulez

15 h 15
Patrice Loraux. Autre notation, autre pensée

16 h 15
Antonia Soulez. Construction des concepts, chez Deleuze et Wittgenstein

17h30 Table ronde

Ponctuations musicales John Cage, Nadine Gabard, mezzo soprano, (Cie Éclats)

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Brochure
Brochure
Télécharger la brochure (PDF, 11 pages, 295 ko) du séminaire nomade « Deleuze et la musique », avec la présentation générale du séminaire et le programme détaillé des huit journées.

Sur le site de Centre de documentation de la musique contemporaine (CDMC) : page du séminaire.

Page mise à jour le 21 décembre 2015

Journées Wittgenstein, MSH, Paris, 28-30 octobre 2010

Organisé par Antonia Soulez, Arild Utaker et Pierre Cassou-Noguès avec le soutien de la Commission franco-norvégienne de la MSH.

En 2010 les Journées Wittgenstein se sont tenue à la Maison des sciences de l’homme (MSH), bd Raspail à Paris. Elles ont été plus particulièrement consacrées à l’étude de l’arrière-plan non-philosophique de la philosophie wittgensteinienne.

Les Journées Wittgenstein du triple partenariat Autriche Norvège France sont le fruit de la collaboration d’un pôle français d’études wittgensteiniennes (responsable Antonia Soulez) avec la commission d’échanges franco-norvégienne sise à la Maison des sciences de l’homme (MSH) à Paris. Cette initiative s’articule aux travaux du séminaire Philosophie du langage et esthétique musicale qu’Antonia Soulez mène à la Maison des sciences de l’homme Paris Nord (MSH-PN), dans le cadre des activités du Laboratoire d’études et de recherches sur les logiques contemporaines (LLCP) de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

Annuelles et tournantes depuis 2002, ces journées réunissent autour d’un thème toujours différent des doctorants et post-doctorants des trois pays qui travaillent sur Wittgenstein, parfois à partir des manuscrits, dans le champ de la philosophie du langage et de la logique. Il s’y adjoint des chercheurs confirmés qui se retrouvent ainsi pour poursuivre, au long des années, une réflexion commune. Les conférences ont lieu dans la langue du pays d’accueil et en anglais.

Programme

Jeudi 28 octobre 2010

14 h
Antonia Soulez (Université Paris) et Arild Utaker (Universitetet i Bergen). Présentation des journées

14 h 15
Brian McGuinness (Oxford / Università degli Studi di Siena) Life seen and lived through Literature/A Wittgenstein Family Resemblance. (NB: McGuinness’s was unable to attend.)
Richard Heinrich (Universität Wien) Ritual and interpretation in the « Remarks on Frazer ».

16 h 45
Arild Utaker (Universitetet i Bergen) Philosophy and the discovery of “ordinary” ; the case of Wittgenstein.
Melika Ouelbani (Université de Tunis) Wittgenstein et les philosophes : le sens d’une telle question ?

Vendredi 29 octobre 2010

9 h
Cato Wittusen (Universitetet i Stavanger) Some points about Wittgenstein notion of a point of view.
Frederik Gierlinger (Universität Wien) Modality and Modes of Discourse.

11 h 30
Sabine Plaud (Université Paris I) Wittgenstein and composite photography – on different uses of Galton.

14 h
Esther Ramharter (Universität Wien) « Einkleidungen von formalen Zusammenhängen ». Wittgenstein on religious and on mathematical propositions.
Gerhard Schmezer (Université Paris) « Comme l’insecte qui bourdonne autour de la lumière, je tourne autour du Nouveau Testament. » Wittgenstein, lecteur de la Bible.

16 h 30
Victor Kaploun (Université de Saint-Petersbourg) Why do institutions matter: Wittgenstein et Marcel Mauss vs. la nouvelle économie institutionnelle.
Wilhelm Krüger (Universitetet i Bergen) Some remarks about the history of Philosophische Untersuchungen – section 189.

Samedi 30 octobre

9 h
Anja Weiberg (Universität Wien) « He has the real philosophical urge » – Ludwig Wittgenstein and Wilhelm Busch
Kevin Cahill (Universitetet i Bergen) Wittgenstein and the End of High Modernism.

11 h
Steinar Bøyum (Universitetet i Bergen) « Similar, but different »: On anthropology and alternative grammars. (Bøyum was unable to attend.)
David Wagner (Universität Wien) The uses of nonsense: Ludwig Wittgenstein reads Lewis Carroll.
Table-ronde finale : conclusions

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Programme
Programme
Télécharger le programme (PDF, 6 pages, 147 ko) avec la liste des intervenants et le résumé (en anglais) des interventions.

Page mise à jour le 21 décembre 2015