Avec les participations visuelles et musicales de Roula Safar et Jean-Marc Chouvel, à la librairie Tschann à Paris le 5 septembre 2021
Auteur/autrice : Antonia Soulez
Que penser de la controverse entre guérir du platonisme (Wittgenstein) et guérir de l’anti platonisme (Badiou) ?
Colloque sur la réception de Wittgenstein en France, qui s’est tenu à l’université de Nanterre en 2016, organisé par Elise Marrou, Pascale Gillot, et Judith Revel.
La conférence a été prononcée après la parution de mon livre : « Wittgenstein un anti philosophe ? » Publ. Chez Lambert Lucas, Limoges, 2016
« Tout un monde dans un son »
Tout un monde dans un son
Lectures des poésies et exposition des œuvres de Jean-Marc Chouvel, le Dimanche 5 septembre 2021 à 11h.
Tschann Libraire, 125 bd du Montparnasse, 75006 Paris
« Tout un monde dans un son », intonation, d’Antonia Soulez avec les illustrations de Jean-Marc Chouvel chez Delatour-France
Collection dirigée par Jean-Marc Chouvel.
La collection Quatuor a pour objectif de publier des textes qui ont un lien avec le monde de la musique. Mais il s’agit d’abord d’une collection littéraire, qui permettra de faire connaître des œuvres écrites par des compositeurs, des œuvres qui ont inspiré des compositeurs, ou des textes qui parlent de la musique, mais d’une manière qui n’a rien à voir avec la musicologie.
La collection s’inscrit dans une recherche libre sur la forme. Elle peut accueillir aussi bien des poèmes que des essais, des récits que des pièces de théâtre. Elle peut publier des textes très courts, parfois avec des illustrations, mais à chaque fois, ce sont des textes qui campent un univers singulier, qui proposent un regard décalé sur le rapport que nous avons avec le monde et avec la musique.
La collection s’attachera particulièrement à faire écho à une vision critique de l’univers contemporain. Le mot Quatuor évoque à la fois la perfection de l’ordre classique, la cohésion harmonique mais aussi l’ensemble des tensions humaines qui innervent la sensibilité explosive de cette formation.
http://www.editions-delatour.com/fr/poesie/4578-tout-un-monde-dans-un-son-9782752104083.html
Lectures poétiques
Lectures poétiques à la Garde-Freinet, le 13 août au Bateaulavoir, librairie du village, avec l’association de l’ASSAGA, association d’artistes du village.
Poursuivre la phrase dans « l’élan de l’acte de profération »
Conférence au séminaire « Mondes » organisé par Lia Kurts à l’université Bordeaux-Montaigne, le 30 mars 2021.
Après avoir embrayé la question de la petite phrase musicale ou motif comme, dit-on , le lieu où se tient le monde (Wittgenstein, Fiche § 173), je m’efforce de cerner son émergence dans le poème, à l’écart de la thématique de sa « naissance » (J-Ch. Bailly (Nous, 2020). J’ai souvent pensé ne pas pouvoir « parler de poésie », convaincue que le partage des disciplines m’imposait de respecter juste le bon voisinage entre philosophie et poésie. J’évite alors dans ce respect de poétiser la philosophie, et je m’y suis même attaquée (cf. Comment écrivent les philosophes ? Kime 2003). Gardant une culpabilité de philosophe avec un tempérament littéraire, j’ose cette fois me prononcer sur un aspect de ma pratique restée longtemps à part, sans abandonner l’idée qu’une frontière invisible recommande de ne pas mêler le genres. Ma conférence est la suite de celle que Katerina Paplomata, Céline Barral et Marina Seretti m’ont invitée à faire à Bordeaux il y a deux ans sur « Tout un monde dans un son », intonations (in Actes à paraître chez Delatour-France) . Ici je discute la légitimité de l’entité « monde » quand s’élève le tapis volant de la pensée dans le milieu bruyant de la vie des formes. Partie d’un petit motif obscur sinon même d’une syllabe incompréhensible, la phrase poétique et aussi bien musicale,se tient comme un résonateur d’aspects de la culture, et nullement d’un « monde » en vis à vis. Lieu vibrant de la contingence (M. Merleau-Ponty), le poème suppose pour « percer » que s’efface le monde dans son objectivité de contenu face à un sujet qui chercherait à le « comprendre » en faisant de la petite phrase un miroir de la structure du monde. Ce bloc d’incompréhension fiché dans le poème (H. Meschonnic à partir de W. von Humboldt), fait de la phrase l’évènement porteur des résonances de nos vies, plutôt que l’advenue au monde d’un appel (l’Etre) venu d’un monde « privé de monde » (c’est à dire au départ silencieux). Je ne reviens pas sur la nécessaire distinction entre philosophie et poésie. Ce n’est pas que la philosophie et la poésie ne « doivent pas » se rencontrer* car il n’y a là aucune « interdit ». Je tente plutôt de cerner à quel niveau ou registre ce recoupement peut nuire à l’une ou à l’autre. Disons, en m’inspirant d’une remarque de Gérard Genette sur les exercices étymologiques de Socrate dans le Cratyle, que je vise à ressaisir, sous la croûte des concepts, en quoi la poésie profère par assonances le « vrai » (étymon), au verso de la prose philosophique en quête de « vérité » (aletheia). Rien n’empêche de distinguer en concepts ce qui en réalité est inséparablement soudé.
Antonia Soulez (24 mars 2021)
La phrase naît-elle ? et de quel « monde » ?
« J’aimerais intervenir autour du livre de Jean-Christophe Bailly Naissance de la phrase, Nous 2020, et discuter du mot « naissance ». Dans mon approche je poursuis le thème « tout un monde dans un son: intonation » (Bordeaux 2019, org. Paplomata, Seretti, Baral) en relation avec « l’élan de la profération » (J-Ch. Bailly) dans l’acte poétique. Ici je discute de la légitimité de l’entité « monde » quand s’élève le tapis volant de la pensée dans le milieu de la vie des formes. »
Participation à un séminaire suivi le 30 mars dernier sur Monde(s), organisé par Lia Kurts de l’Université de Bordeaux, suite de la conférence à Bordeaux « Tout un monde dans un son » 2019 in De la musique à la poésie, org. K. Paplomata, M. Seretti, C. Baral, car c’est la suite, Actes à paraître dans notre collection philosophie musique, Delatour-France, imminent.
D’une ontologie sans « participation », Wittgenstein un esprit d’ingénieur en philosophie : à l’idée d’une philosophie comme praxis applicative
J’interviendrai prochainement dans le congrès de l’ASPLF sur l’ontologie :
« D’une ontologie sans « participation », Wittgenstein un esprit d’ingénieur en philosophie : à l’idée d’une philosophie comme praxis applicative »,
org. Société française de philosophie, 27 avril-26 juin 2021. Paris
Poèmes pour l’exposition de Soun Gui Kim
Poèmes pour l’exposition de Soun Gui Kim, muséum Mori à Tokyo. Projet Forestpoems.
Avril -septembre 2021.
Cameraman Richard Atlas
Poèmes lus
Vidéo des lectures de poèmes en français par Antonia Soulez dits par elle-même le 21 février 2021, à la maison :
« Figuier au mûrier », « Sydney opera House », « Blue up, ainsi que « Nous serons comblés ».
Cameraman Richard Atlas
Et voici les 3 poèmes traduits et lus en anglais par Caroline Kraabel :