Le Dictionnaire universel des créatrices retrace « quarante siècles de création des femmes à travers le monde dans tous les domaines de l’histoire humaine, des arts, de la culture, de la science. »
Il a été publié en 2013 par les éditions Des femmes, sous la direction de Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber, avec une préface d’Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO.
Un article y est consacré à Antonia Soulez, philosophe (tome 3, p. 4068).
Journée Autour de Wittgenstein, (les maths) et la musique organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique
La journée Autour de Wittgenstein, (les maths) et la musique s’est tenue le 9 novembre 2013 à l’École normale supérieure (ENS), rue d’Ulm à Paris, dans le cadre du séminaire MAMUPHI mathématiques – musique – philosophie, à l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Antonia Soulez Au fil du motif. Autour de Wittgenstein et la musique publié chez Delatour France en 2012.
Antonia Soulez y a fait une communication intitulée « De la fonction anti-analytique de la musique chez Wittgenstein à l’objectivation des qualia : quelle philosophie devant les recherches sur la structure interne du son ? ».
Cet exposé développera quelques avancées présentées dans le dernier chapitre de Au fil du motif, autour de Wittgenstein et la musique. Partant non des goûts de Wittgenstein pour la musique (son « idéal culturel » était Schumann, dit-il) mais de sa méthode de projection logique « Abbildungsmethode », dans le Tractatus, je situerai la musique par rapport à la thèse centrale du Traité, puis j’examinerai ce que devient le formalisme dans sa philosophie ultérieure à l’épreuve de son auto-critique en particulier des « objets » (clef de voûte du système du Tractatus). Remarquant les sources esthétiques (musicales avec Hanslick) du « contenu formel » dont Granger fera une des notions centrales de son épistémologie, je serai ensuite amenée à repérer l’importance de ce que Granger appelle « l’excès de matière » à laquelle se heurte le travail de rationalisation, tout en mettant en évidence ce qu’a de problématique l’objet comme donné, en philosophie comme en musique. Il résulte de la mise en évidence du « mythe du donné » en musique (comme en philosophie), au delà peut-être du contenu formel qui reste malgré tout tributaire, notamment chez Granger en lecteur de Wittgenstein, d’une conception propositionnaliste de la signification, une démarche attachée principalement à l’émergence des qualia (ou qualités sonores) qui ne sont pas sans rejoindre l’idée wittgensteinienne d’ « aspects » dont la fécondité peut intéresser le compositeur aujourd’hui attentif à la structure interne du son.
Le séminaire Mamuphi est organisé dans le cadre des activités du Centre international de recherches en philosophie, lettres, savoir (CIRPHLES), à l’ENS, en collaboration avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM). Cette séance a bénéficié du soutien d’Innovaxiom. Elle était dirigée par Charles Alunni (CIRPHLES), Moreno Andreatta (IRCAM), Andrea Cavazzini (Université de Liège) et François Nicolas (CIRPHLES, IRCAM).
Un article sur Morena Andreatta est paru le 22 juin 2016 dans le supplément sciences du quotidien Le Monde, « Moreno Andreatta fait chanter les maths ». Extrait en ligne (texte intégral réservé aux abonnés) : www.lemonde.fr/sciences/article/2016/06/20/moreno-andreatta-(…)